Les Orques, après une victoire 6-5 à l'arrachée samedi dernier contre les Ducs d'Angers, ont décroché un nouveau succès ce week-end. Les hommes de Jean-Michel Lutaud ont dominé les Rapaces de Gap et l'ont emporté largement 7-3, creusant ainsi un peu plus l'écart avec le bas du tableau.
Les Orques mettaient la pression d'entrée de jeu et pensaient ouvrir la marque dès la 3e minute de jeu sur une belle combinaison de Garbocz et Dubois, mais le but était refusé, ce dernier se trouvant apparement dans la zone du gardien haut-alpin. Les Angloys continuaient de presser mais les Gapençais se montraient solides en défense. Les Rapaces se créaient quelques occasions dangeureuses sur des contres repoussées par Ferhi mais à 4 contre 4 inscrivaient finalement le premier but de la rencontre par Odot-Andersson.
Les Basques réagissaient en menant quelques actions brûlantes jusque la cage de Stanga et manquaient d'égaliser sur un superbe lancer de Garbocz repoussé par la transversale. Ce n'était que partie remise. Sur un caviar de Dubois au deuxième poteau, le Polonais ramenait les compteurs à 1-1. Dans la foulée, les Orques prenaient même l'avantage après un raid en solitaire de Lassalle qui glissait le palet entre les jambières du portier gapençais pour mener 2-1 à la pause.
Festival de buts. De retour sur la glace, les Rapaces échaudés revenaient au score. Mais les Angloys déterminés répondaient du tac au tac 3-2 grâce à un magnifique lancer balayé de Garbocz en lucarne. Les Orques prenaient le dessus sur des Gapençais sonnés et multipliaient les shoots pour creuser l'écart. Pourtant en infériorité numérique à 4 contre 5, ils faisaient le break sur un puissant one-timer en lucarne de Patard servi par Bellier. Le chaudron était en effervescence. Porté par leur public brûlant, les Basques prenaient le large grâce à des buts de Lassalle pour un doublé et Coulombeix.
Les Angloys menaient 6-3 à l'entame de l'ultime tiers-temps. Les Haut-Alpins en effectif réduit sur ce match faisaient les frais de la fatigue accumulée et ne se montraient que rarement dangeureux. Les Orques géraient leur avance pour s'imposer finalement 7-3 après un dernier but signé Karrer. En prenant deux nouveaux points, ils remontent à la 8e place du classement et creusent l'écart avec la zone rouge.
Après une trêve due au report du match du 15 octobre dernier face à Grenoble, les Pingouins de Morzine ont repris leur marche vers les « hauteurs » du classement.
En effet la victoire acquise hier soir face aux Dauphins d’Epinal permet aux hauts savoyards de se classer 6ème à égalité de point avec Briançon 5ème qui possède un match en plus.
Une bonne opération pour Morzine Avoriaz puisque dans le même temps leurs concurrents directs ont tous perdu des points. Amiens a perdu 3-2 en mort subite à Villard de Lans, Grenoble a perdu 3-1 à Chamonix et Briançon a perdu 3-2 à Dijon.
Un match dans lequel Morzine Avoriaz ne tarde pas à rentrer puisque Johan Forsander ouvre le score en reprenant victorieusement un rebond relâcher par le portier Spinalien sur un tir de Santeri Immonen (6’18).
Puis c’est le nouveau trio d’attaquants Bardet, Kevorkian et Geffroy (crée il y a peu en raison du départ de Dzieduszycki) qui se met en évidence. A la suite d’un très bon travail collectif c’est Kevorkian qui aggrave le score (14’10).
La deuxième période démarre par une infériorité pour les locaux puisque Forsander a écopé d’une pénalité sévère et a « abandonné » ses coéquipiers pour 10 minutes. Pourtant Morzine Avoriaz gère bien ces moments difficiles et Holm ajoute un troisième but sur un bon décalage de Lindgren (38’16).
La dernière période est un peu triste puisque Morzine Avoriaz semble gérer son avance et Epinal n’arrive pas à inquiéter l’arrière garde Morzinoise et surtout Johan Backo auteur d’un très grand match. C’est pourtant Epinal qui va réduire le score sur un cafouillage par l’intermédiaire de Chassard (56’57). Un gros match se profile maintenant pour les Pingouins qui reçoivent Grenoble.
Au lendemain de sa qualification pour le troisième tour de la Coupe Continentale, Grenoble est allé s'emmêler les patins à Chamonix : 3 - 1 pour Bruno Margerit et ses Chamois dans ce derby des Alpes au résultat bien surprenant. Enfin, c'est quand même la seconde fois (souvenez-vous du voyageà Caen !) que les Brûleurs de Loups mordent la glace chez des clubs de bas de tableau, montrant ainsi un manque d'efficacité assez récurrent et aujourd'hui, voilà les Grenoblois enlisés dans un classement où ils ne pointent qu'au neuvième rang... avec certes un match de retard, mais comme ce match-là, ils doivent le jouer contre les Pingouins de Morzine, la situation de la troupe de Gérald Guennelon est plutôt préoccupante !
Bien sûr, en cette neuvième journée de Ligue Magnus, l'impressionnant Dragon rouennais a poursuivi sa marche en avant dans son antre de l'île Lacroix. Ce fut donc au tour d'Angers d'être passé "à la moulinette" par les attaquants normands toujours performants et perforants (6-3) : l'intenable Carl Mallette a lancé l'affaire et les Desrosiers, Salminen et Bellemare ont embrayé...
Derrière ce leader toujours invaincu, Amiens a failli remporter la totalité de la mise à Villard-de-Lans, mais la victoire a échappé aux Gothiques à trente secondes de la fin avec une égalisation des Ours du Vercors signée Chistopher Lepers, avec l'aide de Maurice Rozenthal et Stephane Barin. Finalement les deux points ont été dans la poche des locaux grâce à un coup de patte de Luc Tardif (3-2). Amiens et Villard se suivent donc aux second et troisième rangs de l'actuelle hierarchie.
Une hierarchie où Morzine-Avoriaz a poursuivi sa remontée en dominant Epinal (3-1) et où Dijon s'est rassuré en venant à bout, dans le troisième tiers, d'un Briançon toujours difficile à manoeuvrer (3-2)... et croyez-en Daniel Maric, ce succès enfin acquis à domicile fait grand bien aux Bourguignons. Ca va mieux également pour Anglet qui, à la maison, a eu raison de Gap (7-3) en confirmant un potentiel offensif retrouvé.
Dans la "chaude" rencontre de bas de tableau entre Caen et Mont-Blanc, ce sont les hommes de Rodolphe Garnier qui ont fait exploser ceux d'Ari Salo (5-1). Oui, les Léopards caennais ont aussi des griffes !
