Jamais deux sans trois ? Les Dragons retrouvent ce soir les voisins de Caen, qu'ils ont déjà battus deux fois lors des matches de préparation.
Troisième journée de la Ligue Magnus ce soir. Les Dragons reçoivent Caen (20 h), pour la première manche du derby normand, remis au goût du jour, quatre saisons après l'ère Heikki Leime, qui avait amené les Bas-Normands presque tout en haut de l'affiche. Les Drakkars, qui ont remplacé les Léopards, n'en sont pas encore là. Mais ils viennent de signer une première victoire en championnat, 3-2 samedi face à Anglet, aussi Guy Fournier, co-entraîneur des Rouennais, ne va pas faire l'erreur de se fier aux résultats d'avant-saison (deux faciles victoires). Il reste sur le qui-vive même si son équipe est bien lancée dans la compétition.
Comment les Rouennais peuvent-ils se motiver pour la rencontre de ce soir alors qu'ils ont battu Caen, 5-2 puis 9-0, lors de la préparation ?
Guy Fournier : « Comme pour les autres matches. Moi j'aimerais bien que l'équipe devienne une machine de hockey. Il faut être rigoureux quel que soit l'adversaire. Au hockey il n'y a pas que le talent qui te fait gagner. Un match n'est jamais joué d'avance. Il faut être prêt, toujours jouer à fond car face à n'importe quelle équipe qui travaille fort, ce n'est pas facile de gagner. De plus je pense que Caen n'a pas une mauvaise équipe. »
Après deux journées vous êtes leader. Quel bilan, autre que comptable, peut-on déjà tirer ?
« Jusqu'à maintenant on est à peu près dans les temps. Au fil des rencontres nous sommes de plus en plus en place, avec plus de cohésion et un jeu plus organisé. J'aime bien le groupe, à la fois dans son attitude et pour ses qualités. Ce sont des joueurs qui prennent du plaisir à s'entraîner et à jouer, qui ne rechignent pas. S'il y a encore un effort à faire, c'est au niveau de la discipline. On prend encore trop de mauvaises prisons. Les joueurs sont encore trop perturbés par les éléments extérieurs. »
L'équipe a concédé quatre buts à Dijon. C'est beaucoup ?
« J'ai revu le match à la vidéo et je suis obligé de constater que Dijon a quand même été très opportuniste sur ce coup-là. Car si je trouvais, l'an dernier, que l'on ne faisait pas assez d'efforts défensifs, là tout le monde s'est appliqué. Jouer défensivement c'est de la concentration et de l'effort. Si tous ne sont pas capables de passer deux adversaires avant de tromper le gardien, par contre, jouer défensif, tout le monde peut le faire. Ainsi, sur les buts encaissés à Dijon, il y a de petites erreurs mais dans l'ensemble les joueurs étaient placés à l'endroit où ils devaient être. »