1er déplacement de la saison

CF

19-09-2005 à 16:58:40
Dijon-Rouen: 4-6
19-09-2005 à 16:46:55

Les Dragons ont retrouvé la flamme ! Quatrièmes la saison dernière, battus par Mulhouse en demi-finales - le futur champion de France - les hockeyeurs des bords de Seine montent en puissance et pointent à nouveau leur nez dans les hautes sphères après un net passage à vide en 2004.
Vainqueurs de la coupe de France, les voici en quête d'une consécration nationale qui les fuit depuis mai 2003. Un bail pour un public habitué à voir depuis plus d'une quinzaine d'années ses protégés truster les titres nationaux. Les nostalgiques se souviennent encore de la fabuleuse série à l'entame des années 90 ou ce club a imposé sa griffe sur tout l'Hexagone avec quatre trophées consécutifs (1992 à 95).
Troisième palmarès français derrière Chamonix et Paris, l'Europe a également tremblé devant les Perez, Pajonkowski, Poudrier, Dunn, De Benedictis, Laporte, Lemoine et autres Fournier.
Mais, les temps changent, Brest a interrompu cette série et depuis ce club n'est plus aussi dominateur avec deux « petits » titres lors de la dernière décennie (2000-01 et 2002-2003).
Néanmoins, avec 7 titres, Rouen reste synonyme de référence du palet. Chaque année, l'objectif est d'être le meilleur. Une usine à champions, avec une multitude d'internationaux passés dans ces rangs depuis sa création en 1972.
Le hockey à Rouen est un bastion culturel que rien ne peut ébranler, pas même le dépôt de bilan de 1996. « On a sereinement réamorcé la machine. On est reparti plus fort », assure Thierry Chaix, ancien joueur du club et depuis président.
500 000 euros pour le mineur
Cette année pour la SAOS (société anonyme à objet sportif) mise en place, le budget s'élève à un million et demi d'euros dont 500 000 sont exclusivement affectés au hockey mineur soit presque l'équivalent du budget entier du CPHD. « On a régulièrement 500 gamins qui s'inscrivent chez nous », se félicite le président Thierry Chaix. « On a un minimum de 6 heures de glace par jour. Comme il y a deux glaces, il n'y a donc pas de problème de concurrence avec les séances publiques. Ici, on vit hockey ! »
Un luxe indéniable pour le club qui s'est doté d'un centre de formation dont les derniers fleurons - Bellemarre, Fontana, Dudillot, Lemoine - ont lors des dernières phases finales brillamment remplacé au pied levé les Broz et Paré blessés.
Rassurant sportivement et solide structurellement, l'ensemble inspire l'admiration. « On a cinq personnes qui travaillent à plein temps. Elles s'occupent du matériel, du secrétariat, du côté commercial. sans compter tous ceux qui sont soit à la table de marque. »
Fort de son succès, Rouen pense d'ailleurs passer rapidement la vitesse supérieure. « On souhaite acheter nos propres actifs et construire une patinoire à nous comme Auxerre a son propre stade. On devrait se lancer dès l'année prochaine. Pour continuer à avancer, il faut prendre des risques », poursuit Chaix. « Aujourd'hui, on n'a pas assez de place pour tous nos partenaires, c'est de l'argent qui ne rentre pas. Une loge à l'année coûte 200 000 francs soit l'équivalent de 4 000 places. Notre patinoire date de 1992, et nos 3000 places sont insuffisantes. » Un autre monde en quelque sorte.
19-09-2005 à 16:58:40
Bourbiz le reporter a frapper

[[glow]C'est trop de la balle j'le kiffe trop ce truc :|:|:|:|