La jeunesse face à l'expérience ! Voilà la symbolique du match d'ouverture ce soir, qui verra les Rethélois accueillir Amiens dans un bras de fer déjà très attendu.
Digérant une préparation physique très poussée, les Diables vont donc pouvoir se libérer dans le contexte de la compétition. Lors de ces trois coups, seul Émilien Rivard, retenu par ses obligations professionnelles, manquera sur le tapis de Bairon.
Du coup, les champions de France en titre évolueront sur trois lignes, David Fabregat descendant d'un cran et apportant sa maturité aux jeunes Audry Michaux et François Audeval. En parallèle, on observera avec attention le rendement du premier bloc formé autour de Julien Thomas, Benjamin Bireloze et le meilleur buteur de l'Élite Jimi Lefranc.
Ce dernier pourrait trouver sa doublure en la personne d'Alexandre Naud lui aussi reconnu pour sa technicité et ses qualités de finisseur. Ajouté à cela un William Richard en pleine possession de ses moyens, les visiteurs ont du souci à se faire !
Les Picards ont renforcé leur secteur offensif par Vincent Naels (ex-Lillois) et un hockeyeur orléanais. Par contre, la défense semble orpheline de Charbonneau parti à Angers à l'intersaison. Touché depuis le tournoi de Tours, Renaud Crignier reste incertain et c'est Marc Dheilly, entraîneur-joueur qui dirigera la manœuvre.
La fougue picarde
« Amiens s'appuie sur un effectif jeune avec Clément Crignier (18 ans), membre de l'équipe de France Espoirs, comme chef de fil, analysait en milieu de semaine Didier Lefebvre. Il ne faudra pas commettre d'excès sur ce match à prendre au sérieux. Les Amiénois ont des vues sur le podium. Face à une attaque virevoltante dès les premières minutes, notre rôle sera de calmer le jeu en faisant parler l'expérience. L'objectif étant de débuter la saison avec les trois points du succès. »
Par contre, le revers de la médaille pour Amiens reste les nombreuses fautes et pénalités qui découlent de cette fougue. Cela s'est vu lors du tournoi amical à Tours où Amiens avait été battu 9-4. D'ailleurs, Thiébaut Koch n'est pas resté insensible à cette faiblesse.
Même si cette semaine a été plus relâchée, les joueurs accusant logiquement le coup physiquement, le coach ardennais a axé ses séances sur le power play, les situations en supériorité numérique où il s'agit de marquer le plus rapidement possible.
4 - 2 chez eux ,ils nous ont habitués a mieux mais ce n'est qu'un début !
